Google paiera en France pour l’utilisation des articles des éditeurs et des rédacteur. Elle a conclu un accord avec l’Alliance de la Presse d’Information Générale, l’un des plus grands éditeurs français avec près de 300 titres.

L’Alliance de la Presse d’Information Générale et Google signent un accord portant sur la rémunération des droits voisins au titre de la loi française. Cet accord fixe les principes selon lesquels Google négociera des accords individuels de licence.

Les principaux représentants des éditeurs ont adressé un courrier à Jean Castex pour exprimer leur inquiétude face à “la multiplication d’actions législatives sanctionnant la presse” et défendre la loi de 1881 qui consacre la liberté d’informer.

Google a annoncé jeudi la signature d’accords avec un “certain nombre d’éditeurs de la presse quotidienne et des magazines dont Le Monde, Courrier International, L’Obs, Le Figaro, Libération, et L’Express”.

Dans un arrêt très attendu, la cour d’appel de Paris a jugé que l’Autorité de la concurrence française était bien fondée le 9 avril à obliger Google à engager des négociations sur ces droits voisins avec les éditeurs.

Pas moins de huit organisations syndicales, ont publié ce 24 septembre, à Tim Cook, le patron d’Apple, une lettre ouverte dans laquelle ils lui demandent d’établir une “commission équitable, raisonnable et non discriminatoire” sur l’App Store.

Cette charte compte aujourd’hui plus de 30 signataires représentant 60 titres de presse, tous engagés pour garantir la valeur des contenus d’information. L’objectif? Respecter la déontologie journalistique et soutenir les entreprises de presse.

L’Alliance de la Presse d’Information Générale a fait part dans un communiqué de sa vive opposition au projet du Ministère de la Culture visant à autoriser la publicité segmentée et géolocalisée sur les chaînes de télévision.