Sortie ce 15 septembre de l`édition 2010-2011 de l`étude d`audience CIM (que pour la facilité nous appellerons « CIM 2011 ») pour la presse et le cinéma. Une nouvelle édition qui ne passera pas inaperçue. Car elle apporte un lot de nouvelles, pas toujours bonnes pour les éditeurs.
S`agissant de l`année 2 d`une méthode maintenant rodée, on est donc maintenant parfaitement fondé à comparer les résultats de cette dernière enquête à la précédente (mais sans aller plus loin, car 2010 marquait une rupture méthodologique).
L`évolution annuelle par marché ne passe pas inaperçue:
– Du côté des journaux, la baisse de la diffusion papier (-2%) est amplifiée dans l`évolution de l`audience (-4%). Cependant, ce ne sont pas nécessairement les titres dont la circulation diminue qui voient leur lectorat régresser.
– D`une manière presque générale, la presse gratuite est en régression, que l`on parle des deux Métro, des journaux toutes-boîtes ou des titres « push ».
– Du côté magazines, les évolutions négatives de lectorat se retrouvent surtout du côté des hebdomadaires flamands. Quant aux titres dont l`évolution est positive, ils sont plutôt thématiques et mensuels.
– Toujours du côté magazines, le lectorat régresse de manière plus sévère que la diffusion parmi les hebdomadaires: -6% en audience, -3% en diffusion. Par contre, du côté des mensuels, une baisse de diffusion de 3% en moyenne ne se traduit pas en audience: +9% !
– Le cinéma affiche quant à lui une relative stabilité non seulement par rapport à la précédente étude, mais aussi en longue période
